Le paradis
- Julie Diler
- 29 juil. 2019
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 sept. 2019

Le lendemain de notre dernier article (pour les plus assidus), nous nous sommes décidées à partir vers la partie du Costa Rica qui nous paraissait la plus attrayante (et cela depuis le début de notre voyage) : la péninsule de Nicoya.
Plus exactement, nous nous engageons vers la ville de Montezuma, tout au Sud.
Là-bas, point de tourisme de masse mais une ville qui possède vraiment un petit bourg avec commerces de proximité et ambiance locale.

Donc, de Monteverde nous prenons un bus à 6h vers Puntarenas.
Arrivées à Puntarenas à 9h, nous embarquons à bord d'un bâteau direction Paquera (sur la péninsule) qui entame sa traversée à 9h15.
Nous atteignons Paquera 1h plus tard.
Ici, le premier bus que nous trouvons part justement vers Montezuma.
Nous arrivons donc à bon port aux alentours de 12h.
Et Mathilde prend conscience qu'elle a oublié son portable dans notre dernier bus. Elle entame ainsi le long processus de deuil de son iPhone (à suivre...).
Arrivées à Montezuma une journée plus tôt que prévu (notre pessimisme nous tuera), nous apprenons que l'hôtel que nous avions réservé pour le lendemain n'a aucune disponibilité pour le soir même.
Nous nous retrouvons donc, vers 14h30, dans un hôtel inconnu au bataillon en hyper bord de mer, hyper simple et un peu moisi : Lucy's Hostel.
On est littéralement chez Lucy, la patronne : elle brode sur sa terrasse, discute en espagnol avec ses copines, admire sa plage toutes les 20min et engueule son fils.
C'est à ce moment que nous commençons à souffler toutes deux après notre trajet à 1000 étapes. Moi totalement dès 15h (petite bronzette qui ne fait pas de mal); Mathilde une fois que Lucy a eu fini d'appeler la quasi-totalité du Costa Rica pour l’aider à retrouver son portable. Elle le localise finalement dans la poche d'un chauffeur de bus nommé Jonatan, que nous retrouvons à 17h30 en ville pour la transaction opportune.
Une bière, une pastèque et un coucher de soleil plus tard, nous partons nous coucher (oh yeah).
Le lendemain nous arrivons à notre hôtel initial, Proyecto Montezuma. Aussi en très bord de mer, piscine naturellement creusée dans la falaise, hamac sur la terrasse, ambiance d'auberge de jeunesse internationale.
Trois heures plus tard nous sympathisons avec un Anglais, Georges (de Brighton) et un Américain, Ryan (de Floride). Tous deux surfers (comme d'habitude), ils se sont rencontrés un an auparavant sur une plage de Nouvelle-Zelande (forcément).
Le soir-même nous nous retrouvons tous à un concert amateur puis finissons la soirée en bord de mer, jusque tard dans la nuit.
A partir de ce premier jour, Mathilde et moi sentons bien que c'est là que se trouve ce que nous cherchions en venant au Costa Rica, en quelque sorte.
Un apaisement, la conscience du présent, le sentiment d'un commencement dans nos vies, la rencontre de gens curieux du monde et généreux, la nature qui vient, partout, clôturer tout ce bazar.
Nous y restons donc de lundi à vendredi matin, profitant quand même d'une halte à Santa Theresa du mercredi au jeudi midi (ville ressemblant plutôt à une grande route de terre bordée de surfshops et d'hôtels). Plus touristique, cette ville nous a surtout plu pour son coucher de soleil, sa plage et ses tatoueurs (hihi).
Pour notre dernière nuit à Montezuma, nous trinquons avec les personnes auxquelles nous nous sommes vraiment entichés (spéciale dédicace à Gustav, Danois de 25 ans qui danse aussi mal qu'il est gentil), puis partons pour une reggae night spéciale Sean Paul (miam).
C'est le coeur gros comme le culot de François De Rugy que nous partons de Montezuma vers le volcan Arenal à 6h le vendredi matin, dans une navette trop climatisée.

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